03 12 22 (matin)
08h54, samedi 02 décembre
28 jours sans Valentina (sirène du porno)
05 jours sans Sophia (sirène semence)
20 jours sans Carla (sirène de tabac)
15 jours sans Anna (sirène gourmandise)
Hello Saul, c’est moi.
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16h23
Aujourd’hui je n’ai pas le moral.
Je n’ai envie de rien .
J’ai l’impression de tout faire de travers .
Hier j ai craqué avec sophia , aujourd’hui avec Anna . Hier j’avais rdv avec Mona mais j’ai tout foiré je suis arrivé 1h à la bourre et ça a rendu les choses, l’échange un peu houleux . Ce matin j ai vu un pote qui m’avais fait un boulot mais quand je lui est expliqué avec beaucoup de tact qu’il s’était foiré il l’a mal pris ...
C’est plein de petits trucs mais qui au final m’affectent .
Dans une autre vie pas si lointaine j’aurais sûrement fumer une clope, proposé une soirée au pote et dit à Mona avec un sourire qu on fera mieux la prochaine fois et c’était plié . Mais là va comprendre j’ai cette phase toute nul ou un rien me vide de mon énergie.
Est ce toujours des effets du seuvrages
ou est ce mon corps qui me demande de l’attention sur un problème en particulier, je ne sais pas .
Je me sent vidé de ma substance .
Un jour tout va bien et le lendemain c’est l’enfer .
Je crois que j’ai déjà vécu ça.
Et avant c’était quand j’abusais de mes visites auprès de Val . Là Val je ne l’ai pas vu mais l’amour avec Sophia a été consommé, une fois avant hier soir et une fois hier dans la journée.
Je me souviens que c’est quelques chose que j’avais déjà remarqué pour moi, des que j’abuse de ses entrevues interdites le lendemain je me retrouve dans ces états de deprime . Là j’en ai pas abusé, dans le sens où il y a 28 jours de ça, c’était tous les jours et avec du rab si la faim était toujours là. Là c’était sans Val et seulement 1 fois un jour , 1 fois l’autre .
Mais si je me trompe pas , mon cerveau a déjà changé son seuil de tolérance, et ces deux fois c’est déjà deux fois de trop.
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Tout à l’heure autre fait remarquable , dans un moment d’égarement après 15 jours , j’ai remanger un chocolat ; un petit kinder bueno. Et ça m’a procurer le même plaisir instantané qu’avec Sophia, pendant une seconde j’ai senti le chocolat fondre dans ma bouche , le biscuit craquer sous mes dents et la sensation de plaisir envahir mon être. Et 3 secondes plus tard plus rien .
Retour a un état mi compulsif, mi dépressif. Et c’est là que je reprends conscience de quoi il s’agit .
Je consomme une drogue dont je suis deja accoutumé . Le cerveau n’est jamais rassasié, soit il en redemande soit il me demande quelque chose de similaire .
Ce qui est confu c’est que je prends ce shoot pour me faire plaisir mais dès après quelques instants j ai déjà les effets dissipé, j ai déjà mon cerveau meurtri qui me demande à nouveau un pansement au mal être.
La question c’est de savoir si ces addictions sans les causes ou les conséquences ?
Et quand j’y pense , je fini par me dire que c’est une question beaucoup plus complexe qu’il n y paraît et que je n ai pas envie de faire se travail aujourd’hui.
Je n’aime pas chercher les responsables et remuer de trop le passé. Je préfère partir sur des certitudes et ce que je sais sait avec certitude c’est que ces addictions sont néfaste pour moi .
Je crois que c’était Baudelaire qui disait que : tout ce que la drogue te donne d’un côté , elle te le prend de l’autre .
Et c’est une citation que j’ai vérifié maints fois , avec les drogues psychologique style fumette, champi et autres distordeurs de perception j’ai fais des trips époustouflant, j ai aperçu des mondes non linéaires avec tout qui se mélange , tout qui se confonds, une magie totale mais de l’autre côté
J ai été connoté du type toujours drogué, associable etc .. et c’est vrai que c’est ce que j etais un peu devenu je ne voulais bouger que si il y avait de quoi fumer et une fois bien dedans je n’avais aucune envie de me sociabilise ou quoi que ca soit .heureusement j ai pu m’en libérer tôt je crois que ça a durer de mes 17 à 21 ans .
Ensuite, récemment, il y a eu le flirt avec les drogues d’un autre genre , plus dynamisante , en particulier la cocaïne
Drogue très connue et decrier et pareil au début je ne voyais pas le mauvais côté.
Elle était belle et puissante et me faisait passer des soirées impressionnantes .
Et ce n’est qu’après un bon moment que j’ai compris les effets néfastes. L’envie de renouveller l’expérience sans cesse, l’irritabilité et surtout le temps impressionnant pour récupèrer complètement d’une soirée et revenir à la réalité (entre 3 et 5 jours) m’ont fait comprendre la gravité de la chose .
Avec la clope, le palluchage et les petits chocolats , je vois bien que c’est la même chose , mais à un niveau plus dangereux car contrairement aux drogues on identifie pas ni le danger , ni la chose .
Combien d année je viens de mettre pour comprendre que se pallucher ou manger des petites friandises tous les jours même si ce n’est qu’une fois dans la journée ,
ce n est pas geste anodin, innocent et sans répercutions .
En faite par rapport aux choses qui sont identifié comme de la drogue ces tentations sont à un niveau bien supérieur en terme de difficulté à arrêté et ceci pour plusieur raison :
- L’accessibilité : on y accès très facilement , pratiquement partout et tous le temps .
- L’innoffencivité apparente, on l élimine tout de suite, ça ne trouble pas en apparence notre quotidien .
-Le manque d’information, si tout le monde dis que ce n’est pas grave, c’est que ça ne doit pas être grave .
Et puis un jour on essaye d’arrêter et on se rend compte qu’on nous a menti .
Il s’agit du niveau au dessus des drogues .
Il y en a partout . Quand on en a pas on a des manques atroces . Si on regoute a la chose après un petit arrêt le cerveau est affamé et en redemande encore plus fort .
Des qu’on perd l’accoutumance on se rends compte du shoot que c’est et la subtile alternation de la réalité.
Je suis persuader qu’aujourd’hui je voyais la vie du côté sombre parce qu’hier j’ai donner à manger à ces démoniaques sirènes.
Je pense que la bataille va être longue mon Saul .
Est ce qu’un jour on pourra faire face aux chants des sirènes sans se recouvrir les oreilles de cire et sans s’attacher au mat ;
Je me le demande .